L’influence des emprunts sur la modification de la structure du français dans le discours moderne

La question des emprunts dans la langue des éléments d'autres systèmes linguistiques attire l'attention des linguistes modernes pour analyser les particularités et les causes des contacts linguistiques. L'étude des emprunts dans l

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Äàòà äîáàâëåíèÿ 05.07.2021
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L'influence des emprunts sur la modification de la structure du français dans le discours moderne

Liudmyla Starodiedova

L'investigation de cet article est consacrée à l'étude des emprunts dans le discours moderne. La question des emprunts dans la langue des éléments d'autres systèmes linguistiques attire l'attention des linguistes modernes pour analyser les particularités et les causes des contacts linguistiques. En raison d'un certain nombre de facteurs sociaux, politiques et économiques, certaines langues ont conditionné la pénétration de leurs éléments dans la langue française.

L'emprunt, en tant que phénomène linguistique, signale des changements dans la société.

emprunt discours française

Starodiedova L. Influence of borrowings on changing the structure of the french language in modern speech.

The research of this article is devoted to the study of borrowings in modern French discourse. The issue of borrowing elements from other language systems in the target language attracts the attention of modern linguists, because it helps to analyze the features and causes of language contacts. Connection with Latin, Greek, Italian, and German enriched the French vocabulary and gave rise to the term «borrowing».

But today, linguists are not unanimous in defining borrowing. There are several interpretations and classifications of borrowings developed by scientists around the world. Borrowing is a broad and voluminous concept, so the author tried to clarify this concept from different points of view.

Borrowing, as a linguistic phenomenon, illuminates the changes in society. Due to a number of social, political and economic factors, the English language has led to the penetration of its elements into the French vocabulary. Anglicism, as a type of borrowings, are the result of the political and technological dominance of the United States in the world. To keep up with the times and adapt to technical innovations, French borrows terms for naming the latest gadgets designed and released in the United States.

There are enough arabisms in the modern French discourse. The entry of borrowings from Arabic into the lexical composition of French indicates the phenomenon of immigration from the former French colonies to the French mainland. Arabisms are used by immigrants to improve their social status, to preserve traditions and religion in everyday life. Native French people use arabisms to encode their messages, because they have a drastic difference from the French graphic and phonetic forms.

Despite the conservative tendencies of the French government, borrowings change the French vocabulary, adapting this language to the needs of progress. You may face with borrowings in articles, newspapers and magazines, television programs, books by modern writers, on bright posters etc.

The study of borrowings indicates their permanent status in French, although the vast majority of them replicate existing linguistic units. This fact raises the issues of their excessive nature and dangerous threat to the French vocabulary.

Key words : borrowing, Anglicism, Arabism, immigration, xenism, peregrinism.

Les anglicismes, comme un des types des emprunts, sont le résultat de la domination politique et technologique des États-Unis dans le monde. Pour suivre le rythme et pour s'adapter à l'innovation technique, le français emprunte des termes pour nommer les derniers gadgets qui sont produits aux États-Unis. L'apparition des arabismes dans la composition lexicale de la langue française, indique le phénomène de l'immigration des anciennes colonies françaises vers la partie continentale de la France. Les arabismes sont utilisés par les immigrants pour améliorer leur statut social, pour préserver les traditions et la religion. Les Français autochtones utilisent les arabismes pour coder leurs messages, car ils ont des différences graphiques et phonétiques cardinales de la langue française. Les emprunts pénétrant dans la langue par plusieurs voies (commerce, publicite, cinema, technologies etc). L'abondance des emprunts prévoit une nécessité de leur classification pour que les linguistes puissent s'orienter dans le flot d'emprunts.

L'apparition de nouveaux inventions dans toutes les domaines de la vie mène à l'apparition de nouveaux mots dans la langue. Les mots passent un long chemin à travers plusieurs langues. L'assimilation des emprunts devient facile là où ces mots sont convénables pour cette langue.

Mots-clés : l'emprunt, l'anglicisme, l'arabisme, l'immigration, le xénisme, le pérégrinisme.

Dans la société contemporaine le phénomène des contacts des langues devient de plus en plus fréquent. On assiste au processus de l'emprunt lexical qui consiste en introduction des morphèmes, des mots et des locutions d'une langue à une autre. La presse et la publicité en français contiennent un nombre immense d'emprunts, surtout à l'anglais et à l'arabe.

Le problème des emprunts dans la langue française est traité dans les travaux de Deroy L., Guiraud P., Pergnier M., Sainéan L., Loubier Ch., Walter H., Rosentsveig V., Jlouktenko J., Morokhovski A., Popova N., Bloomfield L.

L'objet d'étude de cet article est le discours moderne.

L'objectif de ce travail embrasse certains aspects de l'étude des emprunts à l'anglais.

Le but de cet article est de définir les particularités des emprunts, d'établir leurs classifications, les voies d'adaptation des emprunts dans la langue française, leur fréquence d'emploi dans la langue de tous les jours.

La réalisation du but fixé prevoit l'accomplissement des tâches suivantes:

donner la définition de l'emprunt;

dégager les sources d'enrichissement du vocabulaire français;

dresser le classement formel et semantique des emprunts.

L'actualité de cet article se base sur la popularité des études sur les emprunts qui font partie intégrante de la langue française d'aujourd'hui. L'analyse des raisons de l'abondance des emprunts dans le discours permettra de comprendre la société moderne et les tendances actuelles dans la langue française moderne.

La langue française constitue une partie intégrante de la societé française. Sans une langue il n'y a pas de société. C'est la raison primordiale de la nécessité de l'apprentissage de la langue. II est nécessaire de noter les changements les plus mineurs dans la langue pour connaître l'état de la société du pays, de la culture etc. La langue est un organisme vivant qui change et évolue avec un homme, se transforme selon les conditions de la vie de l'homme1.

Le développement de la langue, son évolution est la condition principale et primordiale dans l'existance de chaque langue nationale Àðèñòîâà Â. Ì. Àíãëî-ðóññêèå ÿçûêîâûå êîíòàêòû. Ë.: Íàóêà, 1978. 150ñ. URL: Áóðìàñîâà Ñ. È. Ïðîöåññ ëåêñè÷åñêîãî çàèìñòâîâàíèÿ è âëèÿþùèå íà íåãî ôàêòîðû. https ://refdb. ru/look/2414134. html.

Le changement rapide du monde d'aujourd'hui prévoit les contacts mutuels parmi plusieurs langues. Les contacts se résultent dans des échanges qui se manifestent par des emprunts réciproques. Quand on parle de la langue française, on garde dans la mémoire que le français a connu une longue période du reigne dans le monde. On le considerait une langue de la diplomatie. Les contacts avec le latin, le grec, l'anglais, l'arabe, l'italien, l'allemand ont enrichi le lexique français et ont donné naissance au terme «emprunt».

Mais aujourd'hui les linguistes ne sont pas unanimes dans la définition de l'emprunt. II existe plusieurs définitions et classifications de l'emprunt élaborées par des savants du monde. L'emprunt constitue une notion large et volumineuse, c'est pourquoi il est nécessaire d'éclaircir cette notion de différentes côtés.

L'enrichissement du lexique de chaque langue peut se produire par plusieurs procédés. Les linguistes ont élaboré leur classification en regroupant ces procédés en intralinguistiques et extralinguistiques. Les procédés intralinguistiques incluent la dérivation propre et impropre, l'abréviation, tandis que les procédés extralinguistiques sont présentés par des emprunts. L'évolution de l'emprunt touche l'aspect morphologique, phonétique, syntaxique, sémantique, stylistique.

Si on parle des emprunts lexicaux on doit tenir compte de trois aspects:

le processus de l'emprunt est hétérogène dans des langues différentes;

pendant chaque période historique l'intensité de l'emprunt est différente, c'est pourquoi il faut prendre en considération les particularités d'une certaine période historique, les voies et les sources de l'emprunt, les types de l'emprunt;

les emprunts peuvent entrer dans le vocabulaire de la langue-cible dans la forme écrite ou orale.

Dans le sens le plus large, l'emprunt est l'élement étranger introduit dans la langue. Il faut prendre en considération qu'en français le terme «emprunt» désigne non seulement «une chose empruntée», mais aussi bien «l'action d'emprunter». On peut donc présenter les deux définitions suivantes d'emprunt linguistique:

procédé par lequel les utilisateurs d'une langue adoptent intégralement, ou partiellement, une unité ou un trait linguistique (lexical, sémantique, phonologique, syntaxique) d'une autre langue;

unité ou trait linguistique d'une langue qui est emprunté intégralement ou partiellement à une autre langue Loubier Ch. De l'usage de l'emprunt linguistique. Montréal: Office québécois de la langue française, 2011. P. 84..

Il est à noter que E. Sélivanova définit l'emprunt comme le processus du passage des morphèmes, des mots et des locutions d'une langue à une autre Ñåëèâàíîâà Å. À. Îñíîâû ëèíãâèñòè÷åñêîé òåîðèè òåêñòà è êîììóíèêàöèè: ìîíîãðàôè÷åñêîå ó÷åáíîå ïîñîáèå Ê.: ÖÓË, «Ôèòîñîöèîöåíòð», 2002. 336ñ.. J-F Phélizon définit l'emprunt comme le processus pendant lequel la langue s'enrichit des unités linguistiques Phélizon J. F. Vocabulaire de la linguistique. P. : Roudil, 1976. 280 p..

En général, on peut emprunter tout élément linguistique (soit le phonème, le graphème et d'autre), mais le vocabulaire est le domaine de la langue le plus ouvert aux emprunts. Par contre, le domaine le plus restreint et fermé aux emprunts c'est la grammaire.

Si l'on peut emprunter tout élément linguistique, on peut également emprunter les parties du discours. La répartition des emprunts selon les parties du discours est la suivante: la majorité d'eux sont les substantifs (90%), les autres parties du discours sont mineurs, c'est-a-dire les verbes représentent 6%, les adjectifs - 3% et les adverbes n'atteignent pas même 1% Walter H. La langue français et les mots migrateurs. Synergies Italie n°4. 2008. P. 16..

Nous pouvons préciser que dans le « Grand dictionnaire de linguistique et des sciences du langage » on trouve une définition suivante de l'emprunt: «Il y a un emprunt linguistique quand un parler A utilise et finit par intégrer une unité ou un trait linguistique qui existait précédemment dans un parler B (dit langue source) et que A ne possède pas; l'unité ou le trait emprunté sont eux-mêmes qualifiés d'emprunts» Dubois J. Grand dictionnaire de linguistique et des sciences du langage. P. : Larousse, 2007. P. 177..

Selon Maurice Pergnier on emprunte tout d'abord un signifiant (une forme phonique et graphique nouvelle). Cette forme n'est pas ordinaire pour les aborigènes, elle frappe les oreilles par une prononciation inhabituelle et étrangère. Pour s'adapter à une langue emprunteuse, les emprunts subissent les changements qui touchent leur structure syntaxique, morphologique et phonétique Pergnier M. Les anglicismes : danger ou enrichissement pour la langue française. P. : PUF, 1989. P. 28..

Il est à noter que selon Jean-François Sablayrolles et Christine Jacquet-Pfau le terme «emprunt» désigne tous les mots qui ne sont pas de la création purement française. Cela signifie que pour ces deux savants l'emprunt sert à introduire les lexèmes qui sont absents dans la structure de la langue. Autrement dit, l'emprunt peut être considéré le synonyme du terme «néologisme» Sablayrolles J-F., Jacquet-Pfau Ch. Les emprunts: du repérage aux analyses. Diversité des objectifs et des traitements. P. : Néologica ¹2. 2008. P. 19-38..

Il est bien important de mentionner que les emprunts pénètrent dans la langue par plusieurs voies (commerce, publicité, cinéma, technologies etc). L'abondance des emprunts prévoit une nécessité de leur classification pour que les linguistes puissent s'orienter dans le flot d'emprunts.

Chaque linguiste a élaboré son propre classification des emprunts. Les classifications diverses ont pour base des critères différents. C'est pourquoi il y a tant de classifications. Chaque classification est valide et analyse des emprunts d'un nouveau côté.

Selon Henriette Walter on peut dégager quatre grands catégories des emprunts:

les emprunts tels quels - renferment la signification et la forme phonique et graphique du mot. Ces emprunts sont totalement intégrés dans la langue emprunteuse. Ils sont translittérés strictement. Par exemple: « dealer », « buldozer »;

les nouvelles dérivations - sont seulement les formes dérivées des mots de la langue- source. Par exemple: les adjectifs «sentimental» et «romantique» sont empruntés à l'anglais, mais les noms «sentiment» et «roman» qui ont servi de base ne le sont pas;

un nouveau sens pour un mot déjà existant - incluent les mots avec une extension du sens par rapport à un emprunt original. Ce sont les mots de l'origine française, adoptés par l'anglais et ensuite re-empruntés par le français. Par exemple: l'adjectif «cultivé» en français signifie «lettré», tandis que son analogue est «culturel»;

traductions et calques - sont les plus difficiles à identifier. Seulement les connaisseurs des deux langues en question peuvent retrouver ce type de l'emprunt. En tout cas il est important de différencier les calques de la simples traductions. Les calques sont les traductions mot-à-mot, sans aucun changement dans la structure des mots ou des groupes de mots. Par exemple: le mot français «lune de miel» c'est la traduction du mot anglais « honeymoon ». Dans ce cas la calque du mot «honeymoon» serait «miel lune» Walter H. L'Aventure des mots français venus d'ailleurs. P. : LGF - Livre de Poche, 1999. P. 253-256..

Pour compléter la classification d'Henriette Walter il est indispensable d'ajouter le terme «xénisme». Ce sont les mots qui renvoient à des réalités de la langue-source. Par exemple: «pizza» de l'italien. Dans la catégorie des xénismes entrent tous les noms propres, les noms géographiques de fleuves et de villes, les patronymes qui marquent les hommes politiques ou la société contemporaine. Les xénismes sont largement employés dans les reportages.

Mais la classification de Walter n'est pas complète. Pour analyser tout emprunt il faut ajouter le terme «pérégrinisme». Cette classification comporte cinq catégories d'emprunts:

les pérégrinismes non assimilés;

les emprunts phonétiquement adaptés dont la prononciation diffère de la prononciation originale;

les emprunts graphiquement adaptés qui ont subi des modifications au niveau de l'orthographe;

les emprunts morphologiquement adaptés;

les reconstructions à partir de mots étrangers.

Les «pérégrinismes» ne sont pas adaptés aux règles phonétiques ou orthographiques de la langue emprunteuse. Les pérégrinismes sont souvent accompagnés de guillemets dans les textes écrits.

Le linguiste Pierre Guiraud ayant analysé les emprunts aux différentes langues a proposé la classification suivante:

l'emprunt du nom et de la chose - on emprunte tous les deux: la chose et le mot qui la désigne. Par exemple: «le volley-ball» ;

l'emprunt du nom sans la chose - la chose reste dans la réalité du pays originaire du mot, mais le mot désignant cette chose est emprunté. Par exemple: « le pudding » ;

l'emprunt de la chose sans le nom - le mot n'est pas emprunté dans sa forme originale, mais il est remplacé par son équivalent français. Par exemple: « walkman » - « le balladeur » ;

la francisation du nom - la forme du mot emprunté est étymologiquement incorrecte. Par exemple: contre danse était tout d'abord transformé en «danse de la campagne», ce qui a donné dans le résultat «contredanse» ;

la francisation de la chose - les mots d'une même forme graphique mais de différente origine réagissent l'un sur l'autre. Par exemple: «to realise» a appris la signification anglaise «rendre compte» au lieu de «rendre réel».

Le linguiste Aurelien Sauvageot a élaboré une classification suivante des emprunts:

les emprunts necessaires, c'est-à-dire les termes inconnus jusqu'à leur introduction, surtout les termes techniques. Par exemple: «l'engineering».

le deuxième groupe des emprunts sont les emprunts de sens, c'est-à-dire on ajoute une nouvelle définition à un mot français. Par exemple: «cultivé» a pris la signification allemande «civilisé».

le calque - le terme emprunté est littéralement traduit. Par exemple: « snowboard » - « planche à neige ».

Il faut noter, qu'on étudie les categories des emprunt selon les composants de la langue qui sont touchées: l'emprunt lexical, l'emprunt syntaxique et l'emprunt phonétique.

L'emprunt lexical - un emprunt le plus répandu dans le lexique de la langue. Il correspond complétement à la forme et au sens d'une unité lexicale étrangère.

On distingue quatre principaux types d'emprunts lexicaux :

l'emprunt intégral - un emprunt sans adaptation phonologique ou graphique. Par exemple: « staff ».

l'emprunt hybride - le sens est gardé, mais la forme est partiellement empruntée. Par exemple: «focusser».

le faux emprunt - le mot qui peut se composer d'éléments empruntés, c'est-à-dire avoir une apparence étrangère, mais ce mot ne correspond pas à aucun équivalent dans une langue-source. Par exemple: le mot anglais «look » était emprunté par le français. À partir d'un mot emprunté, en ajoutant le prefix français «re-», on a créé le mot français «relooker»11.

l'emprunt syntaxique - un emprunt d'une structure syntaxique étrangère qui touche principallement la construction des phrases. Par exemple: dans les groupes verbaux on construit les groupes de mots sous l'influence des prépositions anglais: «to be on a plane» - «être sur l'avion».

l'emprunt phonétique - un emprunt d'une prononciation étrangère. Par exemple : en français on prononce le «s» pluriel en finale des mots empruntés à l'anglais1 Loubier Ch. De l'usage de l'emprunt... P. 14 Ibid, P. 16..

L'emprunt peut être accepté dans le vocabulaire de la langue française si cet emprunt est conformé aux règles suivantes :

l'emprunt peut être accepté dans la langue française s'il n'y a pas d'équivalent propre de ce mot dans le français, c'est-à-dire, si l'emprunt comble un trou linguistique et ne peut pas être substitué par les mots français, par exemple, « jazz » ;

si l'emprunt est intégré et adapté aux systèmes phonétique, grammaticale, sémantique etc, par exemple : « musli », « jazzé » ;

si l'emprunt est adapté aux normes sociolinguistiques françaises ;

si l'emprunt est intégré dans l'usage quotidien du français, par exemple, « football », « jean » ;

l'emprunt n'est pas accepté si l'un des critère susmentionnés n'est pas respecté, par exemple : « meeting », » walk-in » Ibid..

Il est à noter que dans le « Dictionnaire des Anglicismes. Les mots anglais et américains en français » Josette Rey-Debove cite le suivant : « Qu'est-ce donc qu'un anglicisme ? C'est un mot qui appartient à la langue anglaise et qui est passé en français, où il est employé au même titre que les mots, d'abord timidement, avec des guillemets, de l'italique ou des commentaires, par quelques personnes, puis sans précautions et plus ou moins massivement » Rey-Debove J. Dictionnaire d'anglicismes. Les mots anglais et américains en français. Paris, 1986. 1150.. Maurice Pergnier utilise trois définitions pour décrire un anglicisme.

Un anglicisme c'est :

un mot anglais ou une tournure anglaise que l'on rencontre occasionnellement dans un énoncé en français (en italique, entre guillemets, ou à l'insu de son utilisateur) ;

un terme anglais, ou influencé par l'anglais, dont la fréquence d'utilisation est suffi sammement élevée pour pouvoir être considéré comme étant intégré (bien ou mal) au lexique du français et donc être répertorié dans les dictionnaires et glossaires ;

un mot (une tournure, l'emploi d'un mot, etc) anglais utilisé de manière fautive à la place du mot (de la tournure, de l'emploi d'un mot, etc.) français correct Pergnier M. Les anglicismes... P. 28..

On peut établir plusieurs typologies des anglicismes en se basant sur des critères diverses. Geneviève Marechal a proposé de diviser les anglicismes en cinq catégories selon la nature de l'empruntMarechal G. Etude typologique et comparative de l'anglicisation et des anglicismes dans quatre aires de la francophonie. Actes du colloque sur les anglicismes et leur traitement lexicographique. Magog, 1991. P. 18.:

Anglicisme intact et quasi-intact :

la forme du signe emprunté à l'anglais est transposée en français de façon intacte : « gadget », « patchwork » ;

la forme empruntée présente de légères modifications par rapport à l'original anglais : « fast food » - « fast-food » ;

Anglicisme francisé :

par adaptation graphique ;

par adaptation morphologique ;

par adaptation grammaticale ;

par adaptation syntagmatique.

Anglicisme tronqué (présente en français une réduction morphologique par rapport à l'anglais :

au moment de l'entrée en français ;

après l'entrée en français.

Selon Marie-Eva de Villiers les anglicismes peuvent être divisés d'une façon suivante Marie-Éva de Villers. Le traitement des anglicismes dans le Multidictionnaire des difficultés de la langue française. Acte de colloque sur les anglicismes et leur traitement lexicographique. Magog, 1991. P. 212.:

Emprunts (élément, mot, terme de la langue anglaise utilisé dans un énoncé français):

emprunt nécessaire: «stress», «marketing»;

emprunt de luxe: «typewriter», «:computer».

Anglicismes sémantiques.

Calques (transposition d'un élément, d'un mot, d'une expression, d'une construction d'une langue dans une autre part de la traduction littérale: « laisser savoir », calque d'expression «let someone know» au sens «de faire savoir».

Anglicismes grammaticaux (transposition d'une forme grammaticale propre à l'anglais dans une autre langue).

Anglicismes syntaxiques (transposition d'une construction propre à l'anglais dans une autre langue: «être sous l'impression» calque de l'anglais «to be under the impression that» au sens de «avoir l'impression que»).

Anglicismes idiomatique (transposition d'une construction caractéristique de la langue anglaise dans une autre langue: «parler à travers son chapeau» calque de l'anglais «to talk trough one's hat» au sens de «parler à tort et à travers»).

Anglicismes de prononciation (prononciation à l'anglaise d'un emprunt passé dans l'usage français: « shampooing » - les lettres « ooing » se prononce « oin » et non « ou ».).

Anglicismes typographiques (transposition de l'usage typographique anglais dans un texte français).

Pour acquérir une forme française les emprunts doivent s'assimiler, intégrer correctement dans la langue, c'est-à-dire s'adapter aux règles phonétiques, graphiques françaises. II y a plusieurs niveaux d'intégration:

L'intégration phonétique se base sur deux phénomènes principaux. Ce sont: a) le déplacement de l'accent tonique dépend du genre du mot. Par exemple : les mots

masculins sont accentués sur une syllabe finale, tandis que les mots féminins portent l'accent sur l'avant dernière syllabe.

b) la réduction de la finale: le «e» final dans les mots féminins ne se prononce jamais, il est sourd, post-tonique.

On supprime les phonèmes inexistants en français ou les remplace par les phonèmes français les plus proches.

L'intégration morphologique: les mots francais sont composés des racines, des

préfixes et des suffixes. Mais de temps en temps le système morphologique français peut emprunter quelques affixes étrangers. C'est surtout le cas du suffix «-ing» qui est introduit dans ses trois significations: le lieu, la faction et le vêtement. L'intégration morphologique conserne aussi les mots composés. En général le français élimine le terme principal et garde le terme secondaire. Par exemple: « tramway » se transforme en « tram ».

L'intégration lexicale comprend deux types d'assimilation lexicale:

le calque morphologique est formé en remplacant le mot étranger par une forme local du pays. Par exemple: « computer » - « un ordinateur ».

le calque sémantique est créé par la forme voisine du mot local, du pays et du mot étranger.

L'intégration graramaticale pose des difficultés car dans la langue anglaise il existe seulement un genre. La catégorie du nombre reste aussi ambiguë car on se heurte au problème du choix. Par exemple: faut-il écrire «ladys» ou plutôt «ladies»? On francise les suffixes et les préfixes anglais, par exemple, « -er » devient « -eur ». On a recouru à ce procédé pour distinguer les formes du verbe et du substantif, par exemple, « supporter » - « supporteur ». Les formes en «-ing» se transforment en «-age».

Pour conclure il est à mentionner que les emprunts pénètrent dans le français chaque jour. Les nouvelles technologies, l'effacement des frontières entre les pays permettent les emprunts de changer la structure d'une langue particulière, surtout du français. La société française doit s'adapter aux changements dans le monde, elle doit réagir à la globalisation, à l'immigration et d'aures sources d'influence. Les jeunes ont souvent une tendance de transformer la société, d'introduire les nouveautés de leur propre création. Pour montrer leur origine, leurs racines, leur sous-culture, ils enrichissent leur vocabulaire par des emprunts. La société peut accepter les emprunts ou, au contraire, les rejeter.

En raison de la certaine situation politique, économique et technique les États-Unis gardent la première place dans le monde parmi d'autres pays dans tous ses domaines. C'est pourquoi les emprunts à l'anglais sont les plus nombreux et les plus adaptés. Les anglicismes sont déjà entrés dans le language de toutes les couches sociales de la population française, dans les dictionnaire. Malgré les tendances conservatrices du gouvernement de la France, les emprunts changent le vocabulaire français, adaptent cette langue aux besoins du progrès. On peut se heurter contre les anglicismes dans les articles, dans les journaux et les revues, dans les transmissions de télévision, dans les livres de nouveaux écrivains, sur les affiches lumineuses etc L. Starodiedova. Pecularities of Adaptation of Anglicisms in Modern French in the Context of European Integration. Journal of Danubian Studies and Research Vol. 10, No.1/2020. p.84-94.

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  • Les criteres principaux qui distinguent des parties du discours. Les caracteristiques de ces criteres. Les caracteristiques generaux de chaque partie du discours. Les problemes des parties du discours.

    ðåôåðàò [11,9 K], äîáàâëåí 12.02.2004

  • Ôðàíöèÿ: ãåîãðàôè÷åñêîå ïîëîæåíèå, ðåãèîíû. Ôðàíöóçñêèé ÿçûê, èñòîðè÷åñêèé è ñîâðåìåííûé àñïåêòû. Äèàëåêòû è ÿçûêè ãðóïïû "langue d’oil", "langue d’oc", "langue franco-provencale". Ãàñêîíñêèé ÿçûê. Èñïîëüçîâàíèå ôðàíêî-ïðîâàíñàëüñêîãî âî Ôðàíöèè.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [5,9 M], äîáàâëåí 18.02.2016

  • What is social structure of the society? The concept of social structure was pioneered by G. Simmel. The main attributes of social structure. Social groupings and communities. Social status. Structural elements of the society’s fundamental institutions.

    ðåôåðàò [25,4 K], äîáàâëåí 05.01.2009

  • Understanding of the organization and its structure. Any organization has its structure. Organizational structure is the way in which the interrelated groups of the organization are constructed. Development of management on the post-Soviet area.

    ðåôåðàò [24,7 K], äîáàâëåí 18.01.2009

  • The great diversity of opinion among the well-known domestic and foreign phoneticists in question on allocation of the main components of intonation. Functions and lexico-grammatical structure of intonation in English and in Ukrainian languages.

    ðåôåðàò [17,8 K], äîáàâëåí 29.04.2013

  • The problems as the types of sentences in English, their construction, parts of the sentence. Structure of sentence, parts of the sentence. The development of transform grammar and tagmemic grammar. Semi-notional words connecting two words or clauses.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [20,0 K], äîáàâëåí 07.07.2009

  • Study of different looks of linguists on an accentual structure in English. Analysis of nature of pressure of the English word as the phonetic phenomenon. Description of rhythmic tendency and functional aspect of types of pressure of the English word.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [25,7 K], äîáàâëåí 05.01.2011

  • English stress is as a phenomenon. The nature of word stress and prominence. The placement of word stress. The questions of typology of accentual structure. Degrees of stress and rhythmical tendency. Practical analysis showing the types of stress.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [48,8 K], äîáàâëåí 03.05.2015

  • The influence of other languages and dialects on the formation of the English language. Changes caused by the Norman Conquest and the Great Vowel Shift.Borrowing and influence: romans, celts, danes, normans. Present and future time in the language.

    ðåôåðàò [25,9 K], äîáàâëåí 13.06.2014

  • American history reflected in idioms. Structure of Idioms. Differences and usage in American English and British English. Influence of the American English on the world of idioms. Main differences in usage. English idioms and their usage in everyday life.

    ðåôåðàò [773,8 K], äîáàâëåí 27.10.2011

  • The morphological structure of a word. Morphemes. Types of morphemes. Allomorphs. Structural types of words. Principles of morphemic analysis. Derivational level of analysis. Stems. Types of stems. Derivational types of words.

    ðåôåðàò [11,3 K], äîáàâëåí 11.01.2004

  • Belarus is a country with an open economy. Commodity structure of exports and imports in 2007. Dynamics of the foreign economic activity development. Import and export Geographical Structure. The trade balance with Russia. Main indicators of foreign.

    ïðåçåíòàöèÿ [437,3 K], äîáàâëåí 01.04.2010

  • Philosophical basis of the Weltanschauung Categories of Ultimate Bases researching. Investigation of profound invariant of the structure of a fairy tale as the applied version of search for universalias in texts of culture. Ànalysis of folk rituals.

    àâòîðåôåðàò [90,9 K], äîáàâëåí 26.11.2009

  • The history of football. Specific features of English football lexis and its influence on Russian: the peculiarities of Russian loan-words. The origin of the Russian football positions’ names. The formation of the English football clubs’ nicknames.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [31,8 K], äîáàâëåí 18.12.2011

  • Grammar in the Systemic Conception of Language. Morphemic Structure of the Word. Communicative Types of Sentences. Categorial Structure of the Word. Composite Sentence as a Polypredicative Construction. Grammatical Classes of Words. Sentence in the Text.

    ó÷åáíîå ïîñîáèå [546,3 K], äîáàâëåí 03.10.2012

  • The concept of semasiology as a scientific discipline areas "Linguistics", its main objects of study. Identify the relationship sense with the sound forms, a concept referent, lexical meaning and the morphological structure of synonyms in English.

    ðåôåðàò [22,2 K], äîáàâëåí 03.01.2011

Ðàáîòû â àðõèâàõ êðàñèâî îôîðìëåíû ñîãëàñíî òðåáîâàíèÿì ÂÓÇîâ è ñîäåðæàò ðèñóíêè, äèàãðàììû, ôîðìóëû è ò.ä.
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Ðåêîìåíäóåì ñêà÷àòü ðàáîòó.