Stratågies persuasives dans le discours religieux

Rhåtorique, argumentation, et religion. Genres du discours religieux. Relations des interlocuteurs, le problåme du råcepteur. Les stratågies persuasives, les tactiques persuasives. Principales branches du christianisme. Positionnement des interlocuteurs.

Ðóáðèêà Ðåëèãèÿ è ìèôîëîãèÿ
Âèä äèïëîìíàÿ ðàáîòà
ßçûê ôðàíöóçñêèé
Äàòà äîáàâëåíèÿ 29.10.2017
Ðàçìåð ôàéëà 543,7 K

Îòïðàâèòü ñâîþ õîðîøóþ ðàáîòó â áàçó çíàíèé ïðîñòî. Èñïîëüçóéòå ôîðìó, ðàñïîëîæåííóþ íèæå

Ñòóäåíòû, àñïèðàíòû, ìîëîäûå ó÷åíûå, èñïîëüçóþùèå áàçó çíàíèé â ñâîåé ó÷åáå è ðàáîòå, áóäóò âàì î÷åíü áëàãîäàðíû.

La présence de la religion dans notre vie est incontestable et cela touche non seulement la vie quotidienne, mais aussi la domaine politique. En ce qui concerne l'Eglise Catholique, elle a son propre corpus diplomatique, le Saint Siège: “The Holy See [...] is recognized as a sovereign entity under international law, and it has diplomatic relations with the vast majority of countries in the world. As of 2012, The Holy See had bilateral relations with 179 nations out of the 193 recognized by the United Nations.”Allen, John L. The Catholic Church: what everyone needs to know. - Updated ed. - New York: Oxford University Press, 2014. p. 6 (Le Saint Siège est reconnu comme sujet de droit international et entretient des relations diplomatiques auprès de la plupart des états du monde. En 2012 le Saint Siège entretenait les relations bilatérales auprès de 179 de 193 pays reconnus par l'Organisation des Nations Unis). Pour conclure, nous devons constater l'importance de la religion dans la vie humaine et son influence sur la vie des gens au XXI siècle. Ainsi de point de vue linguistique, il est extrêmement intéressant d'étudier le discours religieux et d'y trouver les moyens par lesquels on exerce cette influence. D'ici découle nos taches suivantes:

· déterminer le discours religieux ;

· analyser ses genres ;

· nous concentrer sur ceux qui représente un intérêt particulier de point de vue de notre recherche: les genres qui ont la force persuasive.

Comment définir le discours religieux ? Dans un sens étroit le discours religieux représente la totalité des actes langagiers utilisés dans le domaine religieux; dans le sens plus élargi sous le discours religieux nous comprenons la totalité des actions dont le but est d'associer une personne à la fois, de la communier, ce sont aussi les actes de langage employés par les interactants Ðåëèãèîçíûé äèñêóðñ: öåííîñòè è æàíðû, Áîáûðåâà Å. Â. / Çíàíèå. Ïîíèìàíèå. Óìåíèå, Âûïóñê ¹ 1 - 2008; p. 162 - 167. (Consulté le 27.03.2016.). Les formes d'existence du discours religieux sont déterminé par les objectifs principaux: 1) affermir la foi des croyants ; 2) sentir l'appartenance à une confession ; 3) attirer de nouveaux adeptes.

Le discours religieux s'étend bien loin des institution religieux. « Un examen plus détaillé suppose de distinguer entre trois registres:

1. Le discours de la religion - dogmes, normes, doctrines et systèmes philosophiques.

2. Le discours sur la religion, qui admet une très grande complexité, en ce qu'il convoque la question des modalités différentes d'expressivité: théories religieuses ou séculières de la religion, qu'elles se revendiquent d'une scientificité ou pas.

3. Le discours religieux - qui est fondé sur une double identité: celle d'un registre singulier du langage humain, qui n'est, dans les sciences sociales, jamais isolable (sauf cas particulier) de son contexte historique, social et culturel ; singularité qui se rapporte à ce qui, dans un groupe donné, est considéré comme religieux (Spiro 1972)» Obadia, Lionel. « Discours et religion : approche synoptique en sociologie et anthropologie », Langage et société 4/2009 (n 130), p. 83-101. [En ligne] URL : www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2009-4-page-83.htm. (Consulté le 16.10.2015.).

La question des genres du discours religieux nous semble assez difficile. Il faut souligner que le discours religieux se distingue par le caractère complexe de communication à cause de la présence de Dieu (d'une Divinité qui se manifeste différemment dans les religions diverses). Donc nous assistons toujours au certain forme du dialogue explicite ou implicite entre les croyants et Dieux par intermédiaire des institutions religieux et ses représentants (voir aussi « Particularités du discours religieux persuasif. 1. Locuteur»).

2.2 Genres du discours religieux

Dans ce recherche nous allons présenter un analyse bref des genres religieux. Nous proposons de comparer le contenu des définitions en français et en russe. Pour mieux comprendre les différences dans ces genres, nous allons présenter plusieurs définitions en français et trouver celle-ci en russe, qui corresponde mieux à la première.

Homélie / Ïðîïîâåäü

1FR: Discours familier destiné à instruire sur les matières religieuses. Les homélies de saint Jean Chrysostome.

¦ En partic. « Commentaire pastoral de l'Évangile, après lecture de celui-ci, au cours de la messe, et normalement prononcé par le célébrant lui-même » (Foi t. 1 1968). Synon. Sermon: ? P. ext., péj. Écrit ou discours moralisateur, long et ennuyeux (CNRTL)

1RU: 1. Ðå÷ü ðåëèãèîçíî-íàçèäàòåëüíîãî ñîäåðæàíèÿ, ïðîèçíîñèìàÿ â öåðêâè (öåðê.). Âîñêðåñíàÿ ïðîïîâåäü. || ïåðåí. Íàñòàâëåíèå, íðàâîó÷åíèå (ðàçã.). «Êîìó âû âçäóìàëè ÷èòàòü òàêóþ ïðîïîâåäü?» Íåêðàñîâ.

2. ïåðåí. Óñòíîå èëè ïèñüìåííîå ðàñïðîñòðàíåíèå êàêîãî-íèáóäü ó÷åíèÿ, èäåé, âçãëÿäîâ, ìíåíèé. (Òîëêîâûé ñëîâàðü Óøàêîâà)

2FR: Prédication faite au cours de la messe. Les homélies étaient des instructions familières que les Pères de l'Église grecque adressaient au peuple. Remise à l'honneur par le concile Vatican II comme partie intégrante de la liturgie de la Parole, l'homélie est une explication, à partir des lectures bibliques, des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne. (Encyclopédie Larousse)

2RU: õðèñòèàíñêîå öåðêîâíîå íàñòàâëåíèå, ïðåïîäàâàåìîå â õðàìå çà ëèòóðãèåé, èìåþùåå ñâîåé çàäà÷åé ïîâåäàòü è ðàçúÿñíèòü ñëóøàþùèì ó÷åíèå È. Õðèñòà. (Ýíöèêëîïåäèÿ Áðîêãàóçà è Åôðîíà)

3FR: Méditation et commentaire sur les lectures bibliques lues au cours de la messe. (Glossaire de l'église catholique)

3RU: ãëàâíîå îðóäèå ðàñïðîñòðàíåíèÿ è ïîçíàíèÿ âåðû. Âî âðåìåíà àïîñòîëîâ îíà ñ÷èòàëàñü äåëîì ñâÿùåííûì, à äàð ïðîïîâåäíèêà îòîæäåñòâëÿëñÿ ñ ïðîðî÷åñêèì äàðîì.  íàøè äíè ÷èòàòü ïðîïîâåäè âõîäèò â ñëóæåáíûå îáÿçàííîñòè êàæäîãî ñâÿùåííèêà. (Ïðàâîñëàâíàÿ ýíöèêëîïåäèÿ)

4RU: ïðîïàãàíäà ðåëèãèîçíîé èäåîëîãèè â ôîðìå ïóáëè÷íîé ðå÷è, ñîîáùàþùåé âàæíåéøèå ïîëîæåíèÿ âåðîó÷åíèÿ è ïîáóæäàþùåé ê ñîîòâåòñòâóþùåìó ïîâåäåíèþ (Àòåèñòè÷åñêèé ñëîâàðü)

5RU: 1) äèäàêòè÷åñêîå ïðîèçâåäåíèå îðàòîðñêîãî òèïà, ñîäåðæàùåå òðåáîâàíèÿ ýòè÷åñêîãî, ïðåèìóùåñòâåííî ðåëèãèîçíîãî, õàðàêòåðà. Âûçâàíà ê æèçíè äóõîâíûìè äâèæåíèÿìè 9 - 5 ââ. äî íàøåé ýðû â Åâðîïå è Àçèè. Îäèí èç ãëàâíûõ æàíðîâ ñðåäíåâåêîâüÿ (â äðåâíåðóññêîé ëèòåðàòóðå - ïðîïîâåäü Êèðèëëà Òóðîâñêîãî).

2) Ðåëèãèîçíîå ïîó÷åíèå, ïðîèçíîñèìîå ñâÿùåííîñëóæèòåëåì â êîíöå ëèòóðãèè. (Ñîâðåìåííàÿ ýíöèêëîïåäèÿ)

Alors, les points de convergence sont soulignés dans les définitions correspondantes. Les définitions 3FR et 3RU sont présentées sous le même numéro à cause de leurs sources: elle sont tirées des livres religieux, mais nous voyons comment le mots est traité différemment. La définition qui se détache dans cette représentation est la quatrième du fait qu'elle est tirée du dictionnaire athéistique, qui attache les connotations péjoratives en décrivant l'homélie comme « propagande ».

En français le mot « homélie » a plusieurs synonymes qui sont traduits en russe par le même mot « ïðîïîâåäü»:

Prédication/

A. ? Action de prêcher et, p.méton., contenu du message délivré.

1.a) RELIG. Art, exercice de la prédication; thèmes de la prédication.

b) En partic., RELIG. CHRÉT. Annonce de la Parole de Dieu normalement réservée aux évêques et à leurs coopérateurs, les prêtres du second rang ou aux ministres protestants

2. P. anal. Propagande par le discours.

B. ? Synon. de homélie, prêche, sermon (CNRTL)

Sermon/

A. ? RELIG. Discours prononcé par un prédicateur, généralement un prêtre catholique, pour instruire ou pour exhorter les fidèles.

? LITT. Genre littéraire, à son apogée au XVIIe.

? P. anal. [P. allus. à Matth. V-VII inclus et Luc VI, 17-49] Sermon sur la montagne. Paroles du Christ prononcées au début de sa vie publique sur une hauteur dominant le lac de Tibériade et révélant à ses disciples et à la foule son message messianique, l'idéal nouveau de l'Évangile et les Béatitudes.

B. ? Souvent péj. Discours moralisateur, généralement long et ennuyeux, adressé à une personne pour l'exhorter, lui reprocher sa conduite, l'engager à la modifier. (CNRTL)

Prêche/

A. ? RELIG. PROTEST.

1. Sermon s'appuyant sur un passage de l'Écriture et qui constitue l'essentiel du culte ordinaire; par méton. le culte.

B. ? P. anal., RELIG. CATH. Homélie, prône, sermon.

C. ? Avec une connotation péj. Discours moralisateur, pontifiant, exalté. (CNRTL)

Prône/

B. ? RELIG. Instruction, accompagnée d'avis, qu'un prêtre fait aux fidèles à la messe paroissiale du dimanche.

? Fam. Remontrance longue, ennuyeuse et de ton moralisateur.

En russe nous pouvons considérer le mot « ñëîâî » comme synonyme de l'homélie car ce genre représente une variante de l'homélie:

Ñëîâî/

Æàíð âèçàíòèéñêîé è äðåâíåðóññêîé öåðêîâíîé ïèñüìåííîñòè è ïðîïîâåäè.  Âèçàíòèè æàíð Ñëîâà äîñòèã ðàñöâåòà â IV âåêå áëàãîäàðÿ ïðîïîâåäíè÷åñêîé äåÿòåëüíîñòè ñâ. Ãðèãîðèÿ Íàçèàíçèíà, Âàñèëèÿ Âåëèêîãî, Åïèôàíèÿ Êèïðñêîãî è îñîáåííî Èîàííà Çëàòîóñòà, òâîðåíèÿ êîòîðîãî ñòàëè îáðàçöàìè â ñòðàíàõ ïðàâîñëàâíîãî ìèðà. (Ïðàâîñëàâèå. Ñëîâàðü-ñïðàâî÷íèê)

4. åä. Ïóáëè÷íîå âûñòóïëåíèå, ðå÷ü. Âñòóïèòåëüíîå ñ. Çàêëþ÷èòåëüíîå ñ. äîêëàä÷èêà. Ïîñëåäíåå ñ.ïîäñóäèìîãî.

5. Ðå÷ü íà êàêóþ-í. òåìó, ïîâåñòâîâàíèå, ðàññêàç (óñòàð. è âûñîê.). «Ñ. î ïîëüçå ñòåêëà» Ëîìîíîñîâà. «Ñ. î ïîëêó Èãîðåâå». (Òîëêîâûé ñëîâàðü Îæåãîâà.)

Psaume /Ïñàëîì

1FR: RELIG. Chacun des cent cinquante poèmes religieux, jadis attribués au roi David, qui composent l'un des livres de la Bible et sont récités ou chantés dans les liturgies juives ou chrétiennes (abrév. ps.). (CNRTL)

1RU: (öåðê., êíèæí.). Ðåëèãèîçíîå ïåñíîïåíèå, âõîäÿùåå â ñîñòàâ ïñàëòûðÿ. Àâòîðîì ïñàëìîâ áèáëèÿ ñ÷èòàåò öàðÿ Äàâèäà. (Òîëêîâûé ñëîâàðü Óøàêîâà)

2FR: Chant liturgique de la religion d'Israël passé dans le culte chrétien et constitué d'une suite variable de versets. (Encyclopédie Larousse)

2RU: Ðåëèãèîçíîå ïåñíîïåíèå, âõîäÿùåå â ïñàëòûðü. (Òîëêîâûé ñëîâàðü Îæåãîâà.)

Prière / Ìîëèòâà

1FR: RELIGION. Élévation de l'âme vers Dieu (ou une divinité) pour lui exprimer son adoration ou sa vénération, ses remerciements ou actions de grâces, pour obtenir ses grâces ou ses faveurs; acte par lequel on s'adresse aux saints pour obtenir leur intercession auprès de Dieu. (CNRTL)

1RU: 1.  ðåëèãèè: óñòàíîâëåííûé êàíîíè÷åñêèé òåêñò, ïðîèçíîñèìûé ïðè îáðàùåíèè ê Áîãó, ê ñâÿòûì.

2. Ìîëåíèå, îáðàù¸ííîå ê Áîãó, ê ñâÿòûì. (Òîëêîâûé ñëîâàðü Îæåãîâà)

2FR: 1. Acte rituel par lequel on s'adresse à une divinité ou à ses intercesseurs.

2. Ensemble de formules, en général codifiées, par lesquelles on s'adresse à Dieu (Dictionnaire Larousse)

2RU: 1) îáðàùåíèå âåðóþùåãî ê áîæåñòâó.

2) Êàíîíèçèðîâàííûé òåêñò îáðàùåíèÿ. (Áîëüøîé Ýíöèêëîïåäè÷åñêèé ñëîâàðü)

3FR: (mot dérivé étymologiquement du bas latin «praecaria », qui a donné également « précaire ») La prière, est un dialogue avec Dieu. Elle suppose donc la foi en un rapport possible avec Dieu. Cette foi a toujours été présente au cœur de la prière du Peuple de Dieu. Elle s'exprime largement dans les Psaumes. La prière chrétienne est telle une succession de variations musicales dont le thème serait l'appel de Dieu et la réponse de l'homme dans un échange d'amour. (Glossaire de l'Eglise catholique)

3RU: îñíîâíàÿ ôîðìà îáùåíèÿ ñ Áîãîì, îáðàùåíèå ê Íåìó ñ áëàãîäàðíîñòüþ, çà ïîìîùüþ è áëàãîñëîâåíèåì. Ìîëèòâà ÿâëÿåòñÿ åñòåñòâåííûì ñòðåìëåíèåì äóøè ê îáùåíèþ ñ Áîãîì, êàê è æåðòâó ìîæíî íàçâàòü âîïëîùåííîé ìîëèòâîé. (Ïîëíûé è ïîäðîáíûé Áèáëåéñêèé Ñëîâàðü ê ðóññêîé êàíîíè÷åñêîé Áèáëèè)

Parabole / Ïðèò÷à

1FR: Court récit allégorique, symbolique, de caractère familier, sous lequel se cache un enseignement moral ou religieux, que l'on trouve en partic. dans les livres saints et qui fut utilisé par le Christ dans sa prédication. (CNRTL)

1RU: 1. Ðàññêàç, â èíîñêàçàòåëüíîé ôîðìå ñîäåðæàùèé íðàâîó÷åíèå (êíèæí.). Åâàíãåëüñêèå ïðèò÷è. Ñîëîìîíîâû ïðèò÷è.

2. ïåðåí. óïîòð. â âîñêëèöàòåëüíûõ è âîïðîñèòåëüíûõ ïðåäëîæåíèÿõ â çíà÷.: íåïîíÿòíàÿ âåùü, òðóäíîîáúÿñíèìîå ÿâëåíèå (ðàçã.). (Òîëêîâûé ñëîâàðü Óøàêîâà.)

2FR: Genre littéraire en usage dans le judaïsme palestinien, consistant en une comparaison développée dans un récit conventionnel dont les éléments sont empruntés à la vie quotidienne et permettant de concrétiser un aspect de la doctrine. (Jésus, dans son enseignement, a beaucoup usé de la parabole.) (Dictionnaire Larousse)

2RU: ìàëûé äèäàêòèêî-àëëåãîðè÷åñêèé ëèòåðàòóðíûé æàíð, çàêëþ÷àþùèé â ñåáå ìîðàëüíîå èëè ðåëèãèîçíîå ïîó÷åíèå («ïðåìóäðîñòü»). Áëèçêà ê áàñíå; â ñâîèõ ìîäèôèêàöèÿõ - óíèâåðñàëüíîå ÿâëåíèå â ìèðîâîì ôîëüêëîðå è ëèòåðàòóðå (íàïð., ïðèò÷è Åâàíãåëèé, â ò. ÷. î áëóäíîì ñûíå). (Áîëüøîé Ýíöèêëîïåäè÷åñêèé ñëîâàðü)

3FR: (du grec parabolè, comparaison) Comparaison imagée, dont les éléments sont empruntés à la vie quotidienne, elle comporte un enseignement religieux ou moral. Jésus y eut souvent recours pour faire comprendre ce qu'il voulait révéler à ses auditeurs. (Glossaire de l'Eglise catholique)

3RU: èíîñêàçàíèå, ïîó÷èòåëüíûé æèçíåííûé ïðèìåð, êîòîðûå îñîáåííî ÷àñòî óïîòðåáëÿë Ãîñïîäü Èèñóñ Õðèñòîñ â Ñâîèõ áåñåäàõ ñ íàðîäîì (ó÷åíèêàì æå äàíî çíàòü òàéíû Öàðñòâèÿ Áîæèÿ -- Ìàò.13:10,11,34). Ïðèò÷àìè Ãîñïîäü ïûòàëñÿ ïîáóäèòü ñëóøàâøèõ ïîíÿòü âûñøåå, äóõîâíîå ÷åðåç îñìûñëèâàíèå ïðîñòîãî, çåìíîãî. (Ïîëíûé è ïîäðîáíûé Áèáëåéñêèé Ñëîâàðü ê ðóññêîé êàíîíè÷åñêîé Áèáëèè.)

Confession / Èñïîâåäü

1FR: A.? Action de proclamer une croyance, une doctrine.

B.- Aveu devant témoin(s) privé(s) ou public(s).

1. RELIG. CATHOL. Aveu de péchés que le pénitent fait au prêtre ou à Dieu seul.

2. Aveu qu'une personne fait d'un acte blâmable qu'elle a commis; action de se confier

- LITT. Récit autobiographique où l'auteur rapporte les erreurs de sa vie, veut faire preuve d'une sincérité totale. (CNRTL)

1RU: 1. Ó õðèñòèàí: ïðèçíàíèå â ñâîèõ ãðåõàõ ïåðåä ñâÿùåííèêîì, îòïóñêàþùèì ãðåõè îò èìåíè öåðêâè è Áîãà, öåðêîâíîå ïîêàÿíèå. Áûòü íà èñïîâåäè.

2. ïåðåí. Îòêðîâåííîå ïðèçíàíèå â ÷¸ì-í., ðàññêàç î ñâîèõ ñîêðîâåííûõ ìûñëÿõ, âçãëÿäàõ (êíèæí.). Àâòîðñêàÿ è. (Òîëêîâûé ñëîâàðü Îæåãîâà.)

2FR: Aveu de ses péchés à un prêtre catholique, pour en obtenir l'absolution. (le premier des définitions) (Dictionnaire Larousse)

3FR: - nom traditionnel du sacrement de pénitence et de réconciliation; le pénitent « confesse » ses péchés au prêtre, représentant de Dieu, pour recevoir l'absolution.

- confession de foi: action de déclarer sa foi publiquement. Certaines confessions de foi sont devenues des formules officielles dans lesquelles des Églises se reconnaissent. Exemple: la confession d'Augsbourg

- on désigne aussi par « confession » les différentes Églises chrétiennes. Exemple: on peut être de confession catholique, luthérienne, calviniste, etc. (Glossaire de l'Eglise catholique)

2/3RU: â õðèñòèàíñòâå òàèíñòâî: ðàñêðûòèå âåðóþùèì ñâîèõ ãðåõîâ ñâÿùåííèêó è ïîëó÷åíèå îò íåãî ïðîùåíèÿ («îòïóùåíèå ãðåõîâ») èìåíåì Õðèñòà. (Áîëüøîé Ýíöèêëîïåäè÷åñêèé ñëîâàðü)

Nous proposons également d'examiner la liste des activités du Pape présentée sur le site du Saint-Siège La liste est rédigé au base de l'information du Saint-Siège, Les définitions sont tiré du Glossaire de l'Eglise Catholique en France. (Consulté le 20.02.2016.).

1. Angélus- Regina Cæli (Traduction: ìîëèòâà, îáðàù¸ííàÿ ê Áîãîðîäèöå; àíãåëóñ)

Définition: Prière en trois versets, en référence avec le récit évangélique de l'Annonciation dont les premiers mots sont: « l'Ange du Seigneur annonce à Marie… ». Un « Je vous salue Marie » suit chaque verset et une oraison conclut cette prière. L'Angélus se récite trois fois par jour, le matin, à midi et le soir.

2. Audiences (Traduction: ïðèåì)

Définition: (Audiences générales) Accueil par le pape des pèlerins qui se rendent à Rome. Les audiences ont lieu habituellement le mercredi. Cette coutume fut instaurée par Pie IX.

3. Bulles (Traduction: áóëëà, ïàïñêàÿ ãðàìîòà)

Définition: (Bulle papale) Lettre solennelle du pape. Elle est scellée soit d'une boule de métal (origine du mot), soit d'un cachet de cire. Les constitutions apostoliques (équivalent d'une loi) se présentent souvent sous forme de bulles.

4. Constitutions Apostoliques (Traduction: ïàïñêèå áóëëû)

Définition: Document solennel du pape, légiférant sur des questions de dogme, de discipline générale ou de structure de l'Eglise.

5. Discours (Traduction: ðå÷ü)

6. Encycliques (Traduction: ýíöèêëèêà /ïîñëàíèå ïàïû ðèìñêîãî/)

Définition: Lettre solennelle du Pape adressée à l'ensemble de l'Eglise catholique ou plus spécifiquement à une des parties d'entre elles évêques, clergé, fidèles. Les encycliques sont des textes qui ont le plus souvent valeur d'enseignement et peuvent rappeler la doctrine de l'Église à propos d'un problème d'actualité.

7. Exhortations Apostoliques (Traduction: Ïîó÷åíèå, ïðîïîâåäü)

Texte semblable à une encyclique par son esprit et ses destinataires. Aujourd'hui, les exhortations apostoliques présentent habituellement les conclusions du pape à une réflexion collective, comme celle d'un synode des évêques.

8. Lettres Apostoliques (Traduction: ïàïñêèå ïîñëàíèÿ)

Définition: Document solennel émanant du Saint Siège par lequel le pape s'adresse soit à un responsable de l'Eglise, soit à une catégorie de fidèles. Il souhaite ainsi leur faire connaître une orientation ou un enseignement qui concerne l'un ou l'autre des destinataires. Elle n'a pas de portée universelle, mais elle se veut être aussi « une lettre ouverte ».

9. Homélies (Traduction: ïðîïîâåäü)

10. Lettres (Traduction: ïèñüìà)

11. Messages (Traduction: ïîñëàíèå)

12. Motu Proprio (Traduction: àïîñòîëè÷åñêîå ïîñëàíèå ïàïû /íàïðàâëåííîå ïî åãî èíèöèàòèâå áåç ïðåäâàðèòåëüíîãî çàïðîñà ìíåíèé/)

Définition: (De son propre chef) Acte législatif pris et promulgué par le Pape, agissant de sa propre initiative, en pleine connaissance de cause et (non pour répondre à une sollicitation). Cet acte équivaut à un décret qui précise des règles d'administration et d'organisation dans l'Eglise.

13. Prières (Traduction: Ìîëèòâû)

14. Méditations quotidiennes (Traduction: Ìîëèòâû, ðàçìûøëåíèÿ)

Définition: Exercice spirituel silencieux où l'intelligence s'applique à réfléchir sur la Parole de Dieu. Un texte biblique, une parole des Ecritures, des ouvrages de spiritualité… peuvent être le point de départ de la méditation. S'approprier le texte, le confronter avec soi-même et en toute humilité, dans la foi, se laisser transformer par Dieu. La méditation est source d'enrichissement pour la foi et elle alimente la vie intérieure. Certains commentaires parlés ou écrits de l'Ecriture peuvent également être appelés méditation.

Cette analyse brève, en tant que superficielle dans une certaine mesure, nous permet tout de même de distinguer plusieurs genres religieux qui ont les traits du discours persuasif conformément à leurs définitions: homélie/prêche/sermon/prédication/prône et message, encyclique, lettre apostolique. Si la première groupe ne pose pas de questions, la deuxième demande plus d'explications. Si nous examinons le contenu des lettres apostoliques il sera évident que ce genre religieux ne convient pas pour notre recherche et nous devons l'exclure, car en effet ces lettres représentent les documents et les règlements du Pape à propos de questions particulières, c'est plutôt les textes appartenant au discours juridique. En ce qui concerne les encycliques, elle aussi représente un document solennel du Pape, mais qui est dédié aux questions pertinentes sociales, politiques ou morales, et l'encyclique est semblable à l'homélie, sauf qu'elle n'est pas prononcé au cours de la messe. Les encycliques sont aussi beaucoup plus longues que les homélies et elles sont plus rares (Tableau 1):

Tableau 1

Pontife

Pontificat

Nombre d'encycliques

François

13 mars 2013 -

2

Benoit XVI

24.IV.2005 - 28.II.2013 (8 ans)

3

Jean Paul II

22.X.1978 - 2.IV.2005 (27 ans)

14

Jean Paul I

3.IX.1978 - 28.IX.1978 (1 mois)

0

Paul VI

30.VI.1963 - 6.VIII.1978 (15 ans)

7

Ainsi nous pouvons dire que l'encyclique peut être considéré comme appartenant au segment persuasif, mais elle se trouve à la périphérie, aussi bien que les exhortations apostoliques qui plaident toujours en faveur de l'engagement dans une activité quelconque, ou de la prise d'une voie particulière.

Un autre genre qui attire notre attention est le message. Nous proposons de le situer entre la périphérie et le centre du segment persuasif du discours religieux, parce que d'un coté le message, bien sur, a sa force persuasive et dans certain cas il peut être considéré comme un type d'homélie (par exemple, message Urbi et Orbi) ; d'autre coté, il peut être caractérisé comme une forme spécifique et occasionnelle du discours religieux.

Nous proposons de définir ces genres comme appartenant au supradiscours persuasif. En plus, nous allons employer le mot « homélie » dans son sens le plus général, comme discours ayant pour but d'instruire le récepteur, ce que nous aidera d'éviter les répétions inutiles d'énumération des genres religieux, car le but de notre recherche est de définir les stratégies et les tactiques persuasives dans le discours religieux et montrer le caractère universelle de ces stratégies. Ainsi nous proposons de nous servir du terme « homélie » qui englobe le prêche, le sermon, la prédication et le prône. En somme nous pouvons ranger les genres religieux d'une façon suivante (Figure 3. Segment persuasif du discours religieux):

Figure 3. Segment persuasif du discours religieux

Cette approche nous permet de dire que le segment persuasif du discours religieux compte plusieurs genres; elle nous permet aussi de tirer les exemples pour la justification de notre point de vue de plusieurs sources. En ce qui concerne les genres religieux dit « orthodoxes », dans leur majorité ils coïncident avec ceux dit « catholiques ». « Ïîñëàíèå » du Patriarche correspond au message du Pape (ïàñõàëüíîå/ðîæäåñòâåíñêîå ïîñëàíèå - message Urbi et Orbi du Pape pour les Pâques/le Noel). « Ñëîâî » du Patriarche nous pouvons classer comme sermon qui s'effectue après le service.

Parmi tous les genres religieux l'homélie représente un intérêt particulier pour notre recherche comme genre qui se trouve au centre du champs du supradiscours persuasif. Le dictionnaire raisonné de culturologie définit l'homélie comme un œuvre didactique rhétorique qui contient les prétention éthiques, d'habitude religieuses, et qui en incite les récepteurs à la perception émotionnelle. Le christianisme emprunte la technique qui est à la base de l'homélie du moralisme antique et de la propagande religieuse orientale. L'homélie comme genre religieux se forme vers le IV siècle sous l'influence de la tradition antique ; « l'étymologie du terme grec (homoios, semblable; ilè, troupe, foule) le dit bien: l'homélie se présente comme un discours développant un étroit contact avec les auditeurs et se déployant comme un entretien familier à propos des textes et de la vie ».Amherdt, François-Xavier. «L'art de la prédication », Revue des sciences religieuses 82/4 | 2008, document 82.407, mis en ligne le 08 février 2012. L'éloquence de la rhétorique religieux atteint son apogée dans les homélies de Jean Chrysostome qui servent toujours comme exemple pour certain pays orthodoxes. Ñåðãåé Àâåðèíöåâ/Ñîôèÿ-Ëîãîñ. Ñëîâàðü/Áîëüøîé òîëêîâûé ñëîâàðü ïî êóëüòóðîëîãèè. Êîíîíåíêî Á.È. 2003

Dans sa conception la plus universelle l'homélie peut être définie comme discours destiné à présenter et expliquer l'enseignement de Jésus Christ et qui est instruite au cours de la liturgie. L'homélie est aussi l'objet d'étude de l'homilétique, partie de la théologie. Les questions sur la nature et l'essence de l'homélie sont toujours ouvertes. Depuis longtemps l'homélie était traitée par les scientifiques et chercheurs comme produit de la rhétorique.

Le Pape François fait remarquer que l'homélie « est un genre particulier, puisqu'il s'agit d'une prédication dans le cadre d'une célébration liturgique; par conséquent elle doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours » Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Directoire sur l'homélie. Cité du Vatican. 2014. p. 5 . Il est important d'analyser la structure de l'homélie, sa forme. Il est possible de distinguer plusieurs types d'homélies, par exemple: homélie thématique (traite un thème concret, un sujet; explique un mot-clé de l'Ecriture Sainte), textuelle (l'homélie a pour la base un extrait de la Bible à expliquer), appellative (appel à la foi), etc. Mais les fondements des classifications pareilles sont assez conditionnels et pour notre recherche la question de classification de l'homélie ne représente pas un intérêt particulier.

Comme nous avons déjà mentionné, la religion ne perd pas ses positions dans la société contemporaine, elle évolue dans le temps et les changements qui touchent l'Eglise se manifestent dans l'interaction des hommes de l'église avec les croyants. L'homélie étant le moyen le plus répandu du dialogue entre l'église et les fidèle se trouve au centre de l'intérêt: «On y assiste en foule, en particulier quand il s'agit de cycles de sermons qui reviennent à des moments déterminés de l'année: l'Avent, qui précède Noël, et le Carême, qui précède Pâques. Mutatis mutandis, ces cycles peuvent être comparés à des phénomènes contemporains comme le Tour de France ou la période des soldes, qui rythment l'année»Maingueneau, Dominique. «Le sermon : contraintes génériques et positionnement», Langage et société 4/2009 (n 130), p. 37-59.

Toute homélie comprend trois parties: l'introduction, la partie centrale et la conclusion. L'introduction attrape l'attention de l'auditoire et le prépare au thème biblique. On recours à des moyens différents:

· Citation:

«"Pierre courut au tombeau" (Lc 24, 12). Quelles pensées pouvaient donc agiter l'esprit et le cœur de Pierre pendant cette course ? » (Homélie du Pape François, 26 mars 2016)

«"ßâèëàñü áëàãîäàòü Áîæèÿ, ñïàñèòåëüíàÿ âñåé âñåëåííîé, äàáû ìû, îòâåðãíóâ íå÷åñòèå è ìèðñêèå ïîõîòè, öåëîìóäðåííî, ïðàâåäíî è áëàãî÷åñòèâî æèëè â íûíåøíåì âåêå» (ñì. Òèò. 2:11-12). Ýòè çàìå÷àòåëüíûå ñëîâà èç Ïîñëàíèÿ àïîñòîëà Ïàâëà ê Òèòó, êîòîðûå ìû òîëüêî ÷òî ñëûøàëè, íåñóò â ñåáå êëþ÷åâûå ñìûñëû, ñâÿçàííûå ñ ïðèøåñòâèåì â ìèð Ñïàñèòåëÿ è ñ ïðàçäíèêîì Áîãîÿâëåíèÿ» (Homélie du Patriarche Cyril, 19 janvier 2016) («Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. 12 Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » (Tite 2:11-12). Ces mots remarquables de la lettre de l'apôtre Paul à Tite que nous venons d'entendre, présentent les notions clés qui sont liées à l'avènement au monde du Sauveur et à la fête de l'Epiphanie.)

La citation représente un moyen très effectif et souvent utilisé dans l'introduction de l'homélie. De 48 homélies du Pape François, prononcé en 2014, 19 commence par la citation même ou par la proposition qui introduit/contient la citation

· Aborder le sujet centrale en directe:

« Nous fêtons aujourd'hui la Sainte Famille. Il s'agit de la famille de Nazareth, celle de Jésus enfant avec ses parents Marie et Joseph ; Sainte Famille dont nous venons d'entendre une des péripéties les plus connues, en tout cas le seul événement que les Évangiles nous rapportent de l'enfance de Jésus. » (Homélie du diacre Daniel Bichet, 30 décembre 2012)

La deuxième partie de l'homélie est la partie principale qui contient les idées essentielles: après avoir présenté à l'auditoire le thème de l'homélie, le prédicateur développe le sujet. Le but principale de cette partie est de donner l'explication des vérités bibliques, présenter les fondements des assertions du prédicateur, retenir l'attention et l'intérêt des récepteurs et les amener/préparer à la conclusion dans la partie finale. C'est cette partie de l'homélie qui représente un intérêt particulier pour notre recherche: c'est là ou le prédicateur recours à des outils communicatifs pour mettre en œuvre les stratégies persuasives afin d'atteindre son but communicatif. Nous allons aborder ce sujet dans le chapitre suivant.

3. Discours religieux persuasif

3.1 Particularités du discours religieux persuasif

Le discours religieux persuasif représente le champ de la mise en œuvre d'une telle pratique rhétorique qui transmet le message moralisateur ayant le but de persuader le récepteur par les moyens linguistique et non-linguistiques. En parlant du discours persuasif religieux il est indispensable de prendre en compte les particularités des interactants et la spécificité de leurs relations.

3.1.1 Locuteur

Qui est le locuteur du discours religieux persuasive ? C'est un acteur religieux, un prédicateur, qui se manifeste comme médiateur et interprète d'un texte sacré dans le cadre de la communication religieuse. C'est un « locuteur direct » qui a le contact immédiat avec les récepteurs. Dans notre recherche les locuteurs sont les prédicateurs de l'église catholique et orthodoxes de différent rang et origine, ce que nous aide à montrer le caractère universelle des stratégies persuasives. En même temps il faut souligner une particularité du discours religieux: ce que nous devons comprendre, c'est l'existence du « locuteur initial » pour les récepteurs, qui est Dieu lui-même. Pour les récepteurs l'homélie représentent les commentaires à propos de la parole de Dieu.

Dominique Maingueneau définit trois niveaux hiérarchiques des actants du sermon au XVIII siècle:

· «En bas: les auditeurs, qui, par le fait même qu'ils appartiennent à l'Église sont considérés comme des Sujets en quête d'un Objet de valeur, le salut, qu'ils ne peuvent acquérir qu'en perfectionnant leur dévotion et leur connaissance de la doctrine

· - Légèrement au-dessus des fidèles, debout dans la chaire (meuble qui s'est généralisé au XVIe siècle): le prédicateur, qui joue le rôle de médiateur autorisé de la parole de Dieu, de garant du sens autorisé par la Tradition.

· - En haut, dans l'univers céleste: Dieu, Destinateur de l'ensemble de l'activité énonciative, qui est le garant du rapport de places qu'établit le sermon entre les participants de la prédication et, plus largement, de la communauté même qui les englobe, l'Église» Dominique Maingueneau, «Le sermon : contraintes génériques et positionnement», Langage et société 4/2009 (n 130), p. 44

Nous pouvons présenter ainsi notre schéma de positionnement des interlocuteurs (Figure 4. Positionnement des interlocuteurs):

Figure 4. Positionnement des interlocuteurs

Tout comme dans les autres types de supradiscours persuasif, dans le discours religieux persuasif il existe un désaccord pré-communicatif entre les locuteurs qui est le plus souvent lié à l'incompréhension réelle ou présupposée d'une situation. Cette situation est placée au centre du discours que nous pouvons caractériser comme les estimations du prédicateur dans le cadre du critère « ce qui plait à Dieu - ce qui ne plait pas à Dieu », autrement dit le prédicateur explique aux récepteurs ce que correspond aux dogmes religieux.

3.1.2 Conflit pré-communicatif

Dans le chapitre concernant les particularités de l'influence persuasive nous avons mentionné le conflit pré-communicatif comme un des traits indispensables pour accomplir l'action persuasive. Il n'est pas surprenant que ce trait aie de caractéristiques spécifiques dans le discours religieux.

Tout d'abord nous devons prendre en compte l'auditoire: en ce qui concerne le christianisme il y en avait 2.2 milliards des croyants en 2010, autrement dit un sur trois personnes de la population mondiale appartenait à la religion chrétienne ce qui en fait la religion la plus répandue dans le monde Pew Research Center. Pew-Templeton Global Religious Futures Project. Christians: Overview. . Et il serait naïf de penser que chacun et chacune partage les regards exactement tels qu'ils sont représentés dans la doctrine officielle. Le dissentiment peut prendre des formes organisés et publiques ou de mécontentement personnel. Bien sur nous ne parlons pas des éléments essentiels de la foi: il est impossible d'imaginer un fidèle qui ne partage pas les principes de la religion, mais nous parlons ici des différents qui existent entre les croyants et les ecclésiastiques, entre la compréhension des particuliers et la politique officielle de l'Eglise. La question de dissentiment représente un problème sensible dans le domaine religieux. L'existence d'autant des courants au sein du christianisme témoigne de désaccords au niveaux ecclésiastiques (Annexe B).

En même temps, si nous nous éloignons de la religion, nous pouvons dire que cette situation en gros représente un conflit de compréhension. Nous proposons de le traiter comme « conflit extérieure ». L'influence de ce type du conflit pré-communicatif est incontestable, comme tout autre conflit il impacte sur la stratégie persuasive, c'est-à-dire: l'intention du locuteur consiste à persuader le récepteur de la justesse de la doctrine, de la position officielle de l'Eglise, ce qui doit amener au changement du comportement du récepteur. Pourtant nous voudrions opposer ce type du conflit, dit « extérieure », au différend « intérieure » qui existe au cœur des dogmes chrétiennes. Nous avons déjà dit que le prédicateur accomplit le rôle du médiateur entre Dieu et les croyants, ainsi il porte la parole de Dieu. D'après le christianisme, les gens sont rebelles par leur nature, l'humanité a déjà fait son choix de ne pas suivre les règles divines, c'est cette désobéissance qui a séparé les gens de Dieu. La doctrine du péché originel se trouve au centre du conflit pré-communicatif du discours religieux.

3.1.3 Relations des interlocuteurs, le problème du récepteur

Pour comprendre les particularités des relations des interlocuteurs, nous devons aborder la question de l'auditoire: qui sont les récepteurs du discours religieux persuasif ? Il nous semble que le supradiscours persuasif présuppose plutôt la forme de monologue avec les traits de dialogue: les destinateurs des discours politique, religieux et des médias s'adressent dans la plupart des cas à des masses. En même temps, les formes d'interaction sont nombreux, et nous pouvons nous servir de la règle suivante: plus large est l'auditoire du rhéteur, plus son discours est monologique (Figure 5. Relation « discours - récepteur»):

Figure 5. Relation «discours - récepteur»

Prenons comme exemple le message Urbi et Orbi de Pâques 2016 du Pape François. Le site de France info indique que plus de 50,000 fidèles se sont réunis sur la place Saint-Pierre à Rome pour entendre l'homélie pascale Urbi et Orbi : le pape délivre un message d'espérance, par Mathilde Imberty. FranceInfo. [En ligne] Mise en ligne le 27 mars 2016. . Est-il possible de compter le nombre des gens qui ont entendu ce message ? Les réseaux de communication font possible d'atteindre les destinataires dans les quatre coins du monde. D'autre coté, si nous examinons les homélies destinées aux paroissiens, c'est tout à fait un discours plus ciblé, et le prédicateur connait mieux son auditoire. Le Directoire sur l'homélie ne laisse à coté cette question non plus: « Comme le dit le Pape François, « Le prédicateur doit aussi se mettre à l'écoute du peuple, pour découvrir ce que les fidèles ont besoin de s'entendre dire. Un prédicateur est un contemplatif de la Parole et aussi un contemplatif du peuple » (EG 154). [...] En plus de l'étude et de la prière, qui sont nécessaires, il faut prêter attention à ce qui se passe dans la paroisse et, plus largement, dans la société, pour suggérer des pistes réflexions à partir de ce que la Parole de Dieu veut faire comprendre à telle communauté dans le temps présent. » Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Directoire sur l'homélie. Cité du Vatican, 2014. p. 22 Il faut dire que le prédicateur a la possibilité d'entrer en contact directe avec les récepteurs qui sont les paroissiens ; le dialogue est possible hors de la messe, mais toujours dans le cadre du discours religieux. En se servant de cette instrument puissant, le prédicateur peut définir les questions les plus pertinentes de son auditoire, de transférer les prémisses d'un interlocuteur aux tous les récepteurs de son message et rédiger son homélie sur la base du « dialogue mental ». Les récepteurs forment ainsi une sorte d'entité social qui représente le point de vue collectif.

Autre aspect qui influence considérablement le problème de l'auditoire est le développement des communications. La religion est entrée dans l'espace des médias: elle a la forte présence non seulement sur les pages des journaux ou sur les chaines de télévision, mais l'Eglise a ses propres institutions médiatiques et beaucoup d'entre eux sont indépendantes. Par exemple, Eternal World Television Network (EWTN) est probablement la plus grande empire médiatique catholique qui offre le contenu audio et vidéo en plusieurs langues et qui existe entièrement sur les contributions des spectateurs et les dons des personnes privées Allen, John L. The Catholic Church, 2014. p.79. Il existe des journaux nationaux (ex. National Catholic Reporter, National Catholic Register, Wanderer), les paroisses ont leurs propres sites internet, les ecclésiastiques participent activement dans les réseaux soucieux (Facebook, Twitter, Instagram). Aujourd'hui il est possible de s'adresser aux fidèles par plusieurs moyens. Ainsi, quand le discours religieux est diffusé, nous assistons « à une situation de trilogue (Kerbrat-Orecchioni et Plantin (dir.) 1995) où le prédicateur s'adresse à deux publics simultanément: les fidèles présents devant lui et les téléspectateurs invisibles». Maingueneau, Dominique. «Le sermon : contraintes génériques et positionnement», Langage et société 4/2009. p. 38-39.

Le Directoire sur l'homélie souligne l'importance des liens avec l'auditoire plusieurs fois: « Enfin, le quatrième aspect concerne les besoins spirituels de ceux à qui est adressée la prédication de l'Eglise: leurs cultures et leurs situations concrètes sont aussi des éléments qui influent sur la composition de l'homélie, puisque celle-ci a pour objet de convertir à l'Evangile chacune des personnes qui l'entendent ». Directoire sur l'homélie. Cité du Vatican. 2014; p. 2 L'influence sur la composition de l'homélie consiste en ce que le prédicateur s'appuie sur les engagements de son auditoire pour s'en servir dans la séquence argumentative qui amène les récepteurs à la conclusion indiquée. En effet, la stratégie persuasif se fonde sur les engagements des récepteurs: « Strategy in rhetorical argumentation characteristically requires the ability to use simulative reasoning to judge what the commitments of the audience are, and how they will draw conclusions based on those commitments » Walton, Douglas. Media Argumentation, 2007, p. 341. (Dans la stratégie de l'argumentation rhétorique il est typique d'utiliser le raisonnement simulé pour définir les engagements de l'auditoire et leur façon de tirer les conclusions à partir de ces engagements).

De ce chapitre nous voyons que la question de l'auditoire attire une attention spécifique non seulement dans le domaine théorétique, mais au sein de l'Eglise elle-même. Il faut aussi tenir compte de la nature de la religion: le christianisme est une religion missionnaire, donc elle présuppose qu'il faut convertir les gens dans le christianisme. Dans le cadre de la problématique envisagée dans ce chapitre cet élément doctrinal signifie que le prédicateur doit être prêt d'être entendu par toute sorte de récepteur, quoi que ce soit un fidèle ou une personne qui ne croit pas. Il est très intéressant comment l'émetteur du message peut se rendre compte de la diversité des allocutaires et de même s'adresser directement à son auditoire: « Et je suis heureux qu'aujourd'hui des croyants de diverses confessions religieuses s'unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire: Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. Et j'invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec leur désir, ce désir qui élargit le cœur: tous unis, ou avec la prière ou avec le désir. Mais tous, pour la paix. » (Message Urbi et Orbi du Pape François, 25 décembre 2013)

3.2 Les stratégies persuasives: les tactiques persuasives

La stratégie persuasive définit le « plan d'action » de l'émetteur, elle peut être comparée avec la voie du locuteur vers son but de persuader le récepteur. Nous proposons de définir la stratégie persuasive spécialisée comme stratégie communicative ayant pour but de mettre en œuvre l'acte de persuasion. La stratégie se compose des tactiques qui représentent l'ensemble des moyens linguistiques communicatifs ayant pour but l'accomplissement de la tâche indiquée.

Nous proposons de distinguer les stratégies persuasives « rationnelles » et « émotionnelles ». Sous les stratégie persuasives rationnelles nous proposons de comprendre les stratégies qui consiste en présentation des tels arguments qui font appel à la logique, au raisonnement critique des récepteurs. Sous les stratégies persuasive émotionnelles nous comprenons telles stratégies qui ont l'influence forte sur les émotions des récepteurs.

1. Stratégies rationnelles

a. Actualisation (le but est de convaincre l'auditoire que la situation correspond à l'actualité)

b. Appel à l'autorité

c. Redéfinition (la présentation des définitions persuasives)

2. Influence émotionnelle

La stratégie rationnelle a pour but d'influencer l'auditeur à partir des arguments qui font appel au raisonnement logique. La stratégie émotionnelle s'appuie sur les arguments dont la tâche essentiel est d'influencer les émotions des récepteurs.

3.2.1 Stratégies rationnelles

3.2.1.1 Actualisation

L'actualisation représente un processus de passage d'un état potentiel, qui ne corresponde pas à la réalité, vers l'état d'actualité. Dans la religion cette tache en effet consiste à montrer l'actualité des valeurs religieux, valeurs chrétiennes dans notre cas. Quand nous parlons du christianisme, il faut tenir compte que nous parlons des traditions qui sont en vigueurs depuis déjà plus de bimillénaire ; les traditions qui ont été nées au sein du Proche Orient et influencées par l'Empire Romain.

Pour analyser les tactiques et les moyens de la stratégie d'actualisation il nous faut définir l'objet du discours religieux persuasif, plus précisément il en a deux: la situation sacrale (les thèses des textes religieux qui demandent l'explication à la suite d'une nouvelle situation dans la société) et la situation profane (une situation sociale qui doit être expliquée à partir des thèses religieux). L'implication de cette stratégie se produit dans deux direction: du profane au sacrale et vice versa.

Quand nous parlons de l'actualisation du sacrale, les situations réelles/profanes sont utilisées comme les exemples, elles servent de base argumentative pour confirmer les thèses religieuses. Autrement dit, le prédicateur part de la situation sacrale et l'actualise, c'est-à-dire montre la situation pareil contemporain. Le schéma pour ce technique est le suivant: //S// > P (avec //S// pour situation sacrale, > pour actualisation, P pour la situation profane). Cette technique de démythologisation renforce l'argumentation ayant pour but à estimer l'objet du discours. Nous pouvons dire que dans ce cas le sacré et le profane sont comparés et les points communs servent de base pour comparaison - outil de l'actualisation.

Exemple 1:

//Quarante jours après sa naissance, Jésus est emmené au Temple. Marie et Joseph l'emmenèrent pour le présenter à Dieu// > Aujourd'hui, en la fête du baptême du Seigneur, > vous, parents, amenez vos enfants pour qu'ils reçoivent le baptême, pour qu'ils reçoivent ce que vous avez demandé au début, quand je vous ai posé la première question: « La foi. Je veux la foi pour mon enfant ». (Homélie du Pape François, 10 janvier 2016).

La situation profane est introduite par l'actualisateur aujourd'hui - l'adverbe de temps lie la situation d'autrefois avec l'époque contemporaine. Le pronom personnel et le déterminant possessif servent de préciser à qui s'adresse le prédicateur. L'actualisation se fonde sur les parallèles suivantes: Marie et Joseph - les parents, Jésus - les enfants, la présentation à Dieu - le baptême.

Exemple 2:

Que parvienne à vous tous la voix joyeuse de l'Église, par les paroles que l'ancien hymne met sur les lèvres de Marie Madeleine, la première à rencontrer Jésus ressuscité le matin de Pâques. //Elle courut chez les autres disciples et, le cœur tout battant, elle leur annonça: « J'ai vu le Seigneur ! » (Jn 20, 18).// > Nous aussi, qui avons traversé le désert du Carême et les jours douloureux de la Passion, faisons place aujourd'hui au cri de victoire: « Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! ». (Message Urbi et Orbi du Pape Benoit XVI, 8 avril 2012)

Dans cet exemple nous assistons à l'actualisation de la résurrection de Jésus Christ. A part de l'actualisation temporaire avec l'adverbe « aujourd'hui », le prédicateur se sert d'adverbe « aussi » qui exprime la réitération des actions et sert de base pour la comparaison des événements sacraux et profanes: l'annonce de Marie Madeleine et le « cri de victoire » des fidèle. Le locuteur également garde la structure syntaxique des deux propositions en conservant le discours directe: « J'ai vu le Seigneur ! » et « Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! » ; ces deux exclamations dans ce contexte exprime la même idée. L'autre chose très importante dans cet exemple est l'emploi du pronom personnel « nous », qui sert non seulement pour l'actualisation, mais qui souligne encore le rapprochement du locuteur avec le récepteur, alors que dans l'exemple précédent (Exemple 1) le prédicateur souligne la distance avec l'auditoire. Nous pouvons l'expliquer par le rôle que joue le prédicateur dans l'acte de communication: nous avons déjà dit qu'il est le médiateur de la Parole de Dieu et dans le premier exemple il accomplit son mission de conférer le baptême - alors, il se positionne « plus haut », tandis que dans le deuxième exemple il se montre plus proche aux fidèles car il lui-même est le serviteur de Dieu, un être humain, et il est important de partager avec les croyants la joie de la fête la plus importante, Pâques.

Exemple 3:

//Comment ne pas faire le rapprochement avec cette voix venue du ciel lors du baptême de Jésus: « Celui-ci est mon Fils bien aimé » ?// > Nous aussi, lors de notre baptême, à la suite de Jésus, nous avons été marqués de l'onction avec l'huile sainte, et nous sommes devenus enfants de Dieu. (Homélie du diacre Yves Michonneau, 24 janvier 2010)

Dans cet exemple nous voyons encore une fois l'emploi du pronom personnel et du déterminant possessif comme moyens d'actualisation de la situation profane. L'actualisation est fondée sur la comparaison des baptêmes, tout de même les actions comparées ne sont pas assez distinguées: la marque de l'onction a la même force que la voix du Ciel ; pour montrer cette ressemblance le prédicateur recours au moyen plus explicite en soulignant que tout est fait « à la suite de Jésus ».

Et par contre, dans l'actualisation du profane les situations réelles sont reliées avec le sacral qui sert à les expliquer.

Exemple 4:

Cette responsabilité vis-à-vis d'une terre qui est à Dieu implique que l'être humain, doué d'intelligence, respecte les lois de la nature et les délicats équilibres entre les êtres de ce monde, > parce que // « lui commanda, eux furent créés, il les posa pour toujours et à jamais sous une loi qui jamais ne passera » (Ps 148, 5b-6). // (Encyclique du Pape François, 2015)

Exemple 5:

Lorsqu'on se croise dans la rue, on se dit souvent: « Alors, ça va ? », et le plus souvent la réponse est: « Oui, oui, et toi ? » ou bien: « Ça va… ça va » ou, au pire: « Ah, ça peut aller ! » Pour pouvoir s'exprimer avec plus de sincérité, il faut du temps, de la confiance, de l'écoute. Qui d'entre nous peut se dire en parfaite santé physique, morale, psychologique, spirituelle ? > //Pour recevoir ta Parole, Seigneur, il me faut te faire confiance, être à ton écoute, prendre le temps de te rencontrer.// (Homélie du diacre André Roul, 10 février 2013)

Ce passage nous montre qu'il est possible de comprendre la situation sacrale dans le sens plus large: elle peut représenter non seulement les exemples de la Bible ou des textes saints. Ce contraste du profane et du sacral peut exister comme contraste dans les vies des croyants avec le profane indiquant les situation ordinaire, de chaque jour, et le sacral se référant à leur vie spirituelle.

Ainsi nous assistons au mélange des discours quand les images bibliques sont incrustées dans le contexte de la conjoncture contemporaine pour montrer au récepteur l'existence des liens étroites entre le sacré et la situation profane, connue au récepteur.

D'autre coté la technique de démythologisation peut s'appuyer sur l'antithèse quand le sacral est manifesté comme plus important, plus significatif que le profane.

Exemple 6:

Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres > //(ce que Dieu le Père ne fait jamais)//, > [...] (Message du Pape François pour le Carême 2015)

Nous voyons que dans la stratégie d'actualisation l'instrument essentiel est l'analogie. L'analogie représente une similitude entre les objets. L'argumentation qui a pour base l'analogie est un type d'argumentation inductive, quand sur la base de la similitude de certains traits, la conclusion sur la similitude des autres traits est faite. La métaphore peut aussi être considérée comme type de l'argumentation analogique Õàçàãåðîâ Ã. Ã. Ðèòîðè÷åñêèé ñëîâàðü [ýëåêòðîííûé ðåñóðñ] / Ã.Ã. Õàçàãåðîâ. - 2å èçä., ñòåðåîòèï. - Ì.: ÔËÈÍÒÀ, 2011. - p. 66. Donc, l'actualisation du profane ou du sacré peut être réalisée quand il existe un lien entre les situations sacrales et profanes. Le prédicateur peut se servir des métaphores, comparaisons ou allégorie. Il y a des comparaisons simples, comme nous avons déjà cités, aussi bien que les comparaisons figuratives. L'importance de ces dernières a été soulignée dans le Directoire sur l'homélie du Vatican: « Un des efforts les plus nécessaires est d'apprendre à utiliser des images dans la prédication, c'est-à-dire à parler avec des images. Parfois, on utilise des exemples pour rendre plus compréhensible quelque chose qu'on souhaite expliquer, mais ces exemples s'adressent souvent seulement au raisonnement; les images, au contraire, aident à apprécier et à accepter le message qu'on veut transmettre. Une image attrayante fait que le message est ressenti comme quelque chose de familier, de proche, de possible, en lien avec sa propre vie. Une image adéquate peut porter à goûter le message que l'on désire transmettre, réveille un désir et motive la volonté dans la direction de l'Évangile» Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Directoire sur l'homélie. Cité du Vatican, 2014. p. 21

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Ïîäîáíûå äîêóìåíòû

  • Buddhism is a nontheistic religion or philosophy, is a tradition that focuses on personal spiritual development. Buddhists strive for a deep insight into the true nature of life. The Buddha's first and most important teachings are the Four Noble Truths.

    ïðåçåíòàöèÿ [9,2 M], äîáàâëåí 08.08.2015

  • Buddhism, its history of occurrence and distribution in India and Tibet. His place in world religions. The methods of presentation of religious knowledge and their study followers. The importance of religion in the development of scientific knowledge.

    ïðåçåíòàöèÿ [758,7 K], äîáàâëåí 18.10.2013

  • Function icons in the fields of religion, history, warfare, and anthropology. Setting the icon painter - to bring human consciousness into the spiritual world, bring a sense of reality of the ideal world, to help a person find their way transformation.

    ðåôåðàò [16,0 K], äîáàâëåí 09.12.2014

  • Term of monastery: personal goals, social purposes. Monasteries and monastic traditions in Eastern religions. Buddhist, Hindu, Jain, Tao, Sikhism monasteries. Tibetan Buddhist monasteries - known as lamaseries and the monks (mistakenly) - known as lamas.

    äîêëàä [23,3 K], äîáàâëåí 07.05.2012

  • Les criteres principaux qui distinguent des parties du discours. Les caracteristiques de ces criteres. Les caracteristiques generaux de chaque partie du discours. Les problemes des parties du discours.

    ðåôåðàò [11,9 K], äîáàâëåí 12.02.2004

  • Òåîðåòè÷åñêèå îñíîâû èçó÷åíèÿ òåêñòà. Ðàçãðàíè÷åíèå òåêñòà è äèñêóðñà. Ïîíÿòèå òåêñòà è ïîäõîäû ê åãî àíàëèçó. Óïîòðåáëåíèå òåðìèíîâ texte è discours âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ñðàâíèòåëüíî-ñîïîñòàâèòåëüíîå èññëåäîâàíèå òåêñòà àñòðîëîãè÷åñêîãî ïðîãíîçà.

    äèïëîìíàÿ ðàáîòà [204,5 K], äîáàâëåí 03.07.2009

  • Society is a system of relations. Public relations is relationships that arise between people in the course of their activities in various spheres of public life. They can be classified according to their object, subject, nature of relations between them.

    ðåôåðàò [13,6 K], äîáàâëåí 14.05.2011

  • Îñíîâíûå ïîíÿòèÿ è îïðåäåëåíèÿ, âèäè è ôóíêöèè ðåêëàìû, åå çàêàò è âòîðîå äûõàíèå. Èçó÷åíèå îñíîâ public relations, åãî ïîäú¸ì è ïðåèìóùåñòâà; ñîçäàíèå è ïðîäâèæåíèå áðåíäà. Ðàññìîòðåíèå îñíîâíûõ ñõîäñòâ è ðàçëè÷èé ìåæäó public relations è ðåêëàìîé.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [884,5 K], äîáàâëåí 17.09.2014

  • Ïîíÿòòÿ Public Relations, îñíîâí³ ïðèíöèïè òà íåîáõ³äí³ñòü â ñó÷àñíîìó ñâ³ò³. Ïîíÿòòÿ ³ì³äæó òà ³ì³äæìåéê³íãó. Ðåêëàìà â ñèñòåì³ Public Relations. Ñâ³òîâèé äîñâ³ä PR-òåõíîëî㳿 â ñó÷àñíîìó ñïîðò³. "Ïîìàðàí÷åâ³" ïî䳿 â Óêðà¿í³ ç ïîçèö³¿ Public Relations.

    íàó÷íàÿ ðàáîòà [47,3 K], äîáàâëåí 10.05.2009

  • Estimation de l'unite de la resistance des materiaux largement utilises dans les structures statiques et des disciplines connexes a la conception de pieces de machines, les batiments, ponts et routes. Analyse de l'etat de contraintes dans de la tige.

    êîíòðîëüíàÿ ðàáîòà [397,1 K], äîáàâëåí 16.12.2012

  • Ïîíÿòèå è ñòðóêòóðà Public Relations (PR). Îñíîâíûå ýòàïû PR-äåÿòåëüíîñòè. Ðîëü êîðïîðàòèâíîãî èìèäæà îðãàíèçàöèè. Ñâÿçè ñ îáùåñòâåííîñòüþ äëÿ ðàçíûõ ñôåð áèçíåñà. PR â áàíêîâñêîé ñôåðå, íà ðûíêå íåäâèæèìîñòè, â ãîñòèíè÷íîì è â ðåñòîðàííîì áèçíåñå.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [41,8 K], äîáàâëåí 03.06.2014

  • Ñòàíîâëåíèå Public Relations. Îñíîâíûå ñðåäñòâà îðãàíèçàöèè ñâÿçåé ñ îáùåñòâåííîñòüþ. Êëàññèôèêàöèÿ PR-òåõíîëîãèé. PR-òåõíîëîãèè â èíôîðìàöèîííî-ïñèõèëîãè÷åñêîé âîéíå. Public Relations - ýòî èñêóññòâî è íàóêà àíàëèçà òåíäåíöèé, ïðåäñêàçàíèÿ ïîñëåäñòâèé.

    ðåôåðàò [23,0 K], äîáàâëåí 25.05.2005

  • Èñòîðèÿ âîçíèêíîâåíèÿ Public Relations (PR). Îñíîâîïîëîæíèê PR, åãî ïîÿâëåíèå è èñïîëüçîâàíèå â Ðîññèè. Îïðåäåëåíèÿ òåðìèíà "Public Relations". Íàïðàâëåíèÿ äåÿòåëüíîñòè è âèäû PR, åãî ðîëü è çíà÷åíèå â ñîâðåìåííîì ìèðå. Êëþ÷åâûå îòëè÷èÿ PR îò ðåêëàìû.

    ðåôåðàò [35,4 K], äîáàâëåí 13.04.2014

  • The word "family" is connected with warm relations between members. Family relations. Both the husband and the wife create their future together. Children should love and respect the parents. A family role in children's formation of individuality.

    òîïèê [11,2 K], äîáàâëåí 04.02.2009

  • Îñîáåííîñòè è çíà÷åíèå PR íà ñîâðåìåííîì ýòàïå. Èñòîðèÿ ïîÿâëåíèÿ è ðàçâèòèÿ ñâÿçåé ñ îáùåñòâåííîñòüþ. Ïîíÿòèå è ñóùíîñòü Public Relations. Ñîäåðæàíèå PR-äåÿòåëüíîñòè. Öåëè, ôóíêöèè, çàäà÷è è ñïåöèôèêà ñîöèàëüíîãî ïîñðåäíè÷åñòâà. Âèäû è ïðèåìû PR.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [43,0 K], äîáàâëåí 20.02.2012

  • Óïðàâëåíèå îáùåñòâåííûì ìíåíèåì, âûñòðàèâàíèå ñèñòåìû êîììóíèêàöèé, äâèæåíèÿ èíôîðìàöèîííûõ ïîòîêîâ. Ôîðìèðîâàíèå èìèäæà è êîíêóðåíòíîãî îáðàçà îáúåêòà. Çàäà÷è è ïðèíöèïû Media, Government, Scientific, Investor Relations, Publicity è êîðïîðàòèâíîãî PR.

    ïðåçåíòàöèÿ [1,8 M], äîáàâëåí 31.10.2016

  • Àíàëèç îòíîøåíèé ñ îáùåñòâåííîñòüþ â ìàðêåòèíãå îðãàíèçàöèè. Îïðåäåëåíèå ðîëè è çíà÷åíèÿ Public Relations (PR) â áèçíåñå. Îñíîâíûå ìåòîäû PR, îñîáåííîñòè ïðîöåññà óïðàâëåíèÿ îáùåñòâåííûì ìíåíèåì. Ôîðìèðîâàíèå èìèäæà ôèðìû. Ñìåíà êàíàëà âîñïðèÿòèÿ.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [144,0 K], äîáàâëåí 07.12.2012

  • Italy - the country in southern Europe, on peninsula Apennine. The arms of the Italian republic. A flag and a hymn of Italy. Prevailing religion - the Roman Catholicism. Special customs Italians. Italian cuisine. The lock St. Angela. Venice and Vatican.

    ïðåçåíòàöèÿ [3,6 M], äîáàâëåí 23.02.2012

  • The history of Russian-American relations and treaties. Rise of the British Colonies against the economic oppression of the British as the start of diplomatic relations between Russia and the USA. The collapse of the USSR and the end of the Cold War.

    êîíòðîëüíàÿ ðàáîòà [14,1 K], äîáàâëåí 07.05.2011

  • Geographical location, state organization and population of England. Its remarkable sights and ancient monuments. King Henry VIII and British history religion. Newspapers, Radio, TV in Great Britain, British Broadcasting Corporation, pop and rock music.

    êóðñîâàÿ ðàáîòà [44,9 K], äîáàâëåí 12.10.2009

Ðàáîòû â àðõèâàõ êðàñèâî îôîðìëåíû ñîãëàñíî òðåáîâàíèÿì ÂÓÇîâ è ñîäåðæàò ðèñóíêè, äèàãðàììû, ôîðìóëû è ò.ä.
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